Le taxi et le VTC apparaissent comme deux moyens de transport urbain qui vous aident à vous déplacer en toute quiétude. Certaines personnes ont parfois tendance à confondre ces deux entités. Notez toutefois que ces deux méthodes de locomotions présentent des points divergents à ne pas négliger. Voici les principaux points qui opposent le taxi au VTC.
Quels sont les différences liées aux conditions pour exercer ?
Il faut premièrement noter que le VTC est un véhicule particulièrement dédié au tourisme. Son chauffeur doit passer par un examen pour exercer en toute légalité. Bien évidemment, il va falloir faire une formation au préalable dans une agence spécialisée. Pour effectuer ces études, les aspirants ont l’obligation de posséder un permis de conduire de plus de 3 ans avec un casier judiciaire vierge. Une fois que vous réussirez à votre examen, vous pouvez demander une carte professionnelle qui atteste de votre qualification.
Certes, le chauffeur de taxi passe aussi par un examen pour obtenir sa carte professionnelle, mais les conditions ne sont pas les mêmes. Pour son cas, il doit plutôt avoir un permis catégorie B valide. De plus, il devra détenir un diplôme de premier secours depuis au moins 2 ans. Sans oublier qu’il doit être reconnu apte par un médecin.
Son casier judiciaire doit en outre être dénué de toute condamnation lui interdisant d’effectuer ce métier. Lorsque le chauffeur de taxi obtient sa carte professionnelle, il doit impérativement faire un stage de formation continue tous les 5 ans dans une école agréée.
Quelles sont les divergences liées aux critères de licence et d’immatriculation ?
Pour ce qui est de l’immatriculation, le chauffeur de VTC peut décider de travailler en tant qu’autoentrepreneur. Dans ce cadre, il a l’obligation de s’inscrire tous les 3 ans au registre des exploitants de VTC. Il peut également travailler comme salarié d’une entreprise. Si tel est le cas, il n’est plus concerné par les démarches d’immatriculation.
En ce qui concerne les conducteurs de taxi, il doit obligatoirement exercer avec une licence connue sous le nom d’ADS (Autorisation de stationnement). Il peut procéder de deux manières pour obtenir cette dernière. Premièrement, il peut en faire la demande à la mairie de la commune dans laquelle il exerce. La seconde option est de l’acheter auprès d’un autre chauffeur qui souhaite cesser son activité. Bien évidemment, la deuxième méthode est la plus rapide et pratique.
Il y a t’il des différences en rapport aux obligations liées au véhicule ?
Le chauffeur de taxi a la possibilité de conduire tout véhicule capable de porter 5 personnes en tout et doté d’un coffre à bagages. Ce n’est pas du tout le cas pour le conducteur de VTC qui doit impérativement rouler avec des voitures spécifiques.
Ces dernières ont l’obligation d’avoir 4,5 mètres maximum. De plus, elles doivent être en bon état, c’est-à-dire 120 CV minimum. Elles doivent avoir moins de 6 ans et être capables de recevoir entre 4 et 9 personnes en tout.
Voilà quelques points d’opposition entre le taxi et le VTC. La différence peut également être observée au niveau de la qualité de service proposé. Le VTC est un moyen de locomotion de haute qualité qui offre une prestation complète. Ce qui n’est pas le cas du taxi qui n’est pas obligé de proposer des services extras comme les chargeurs, le wifi, les boissons, etc.