Tout savoir sur la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne

la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne

La politique de la révolution verte instaurée depuis les années 1960 a très tôt montré ses limites au cours des années 1990. Ainsi, certaines parties du globe, notamment l’Afrique subsaharienne, font face à une insécurité alimentaire grandissante. Il est alors important de repenser très rapidement un nouveau modèle agricole pour satisfaire les exigences nutritionnelles des populations afin d’assurer une sécurité alimentaire optimale pour tous. Il est tant que tout le monde conçoit que l’accès à une alimentation nutritive adéquate va au-delà d’une simple productivité agricole. Quelles sont les perspectives de la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne ?

L’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne : état des lieux

Il serait maladroit d’aborder les objectifs de la sécurité alimentaire dans la région de l’Afrique de l’ouest sans présenter les facteurs qui favorisent l’insécurité alimentaire. Évidemment, vous ne pouvez pas apporter de solutions optimales à un problème sans avoir fait le meilleur diagnostic. En effet, depuis les années 1960, une révolution verte a été enclenchée pour encourager la production intense des cultures vivrières ou de rentes. C’est de la bonne guerre qui a permis aux populations du monde entier de profiter d’un épanouissement alimentaire pendant plusieurs décennies. Cependant, cette politique agricole et alimentaire a commencé par s’essouffler à partir des années 1990 conduisant ainsi les populations à l’insécurité alimentaire.

Cette dernière caractérise la faim (la famine) et la malnutrition (déséquilibre alimentaire) dans le régime de nombreuses personnes en Afrique subsaharienne et dans le monde. La malnutrition consiste alors en une inadaptation des micronutriments (quantités excessives ou déséquilibrées) de votre régime alimentaire. La mauvaise santé et la pauvreté sont deux causes incontournables de l’insécurité alimentaire observée dans cette région africaine. Les personnes jouissant d’une santé précaire ou d’une faible énergie ne sont pas productives. De même, celles en sous-emploi ou en chômage ne peuvent s’acheter de la bonne nourriture.

Lisez aussi cet article :   À la découverte du Cantaloup : origines, valeurs nutritives et astuces de dégustation

Comment l’insécurité alimentaire s’installe-t-elle en Afrique subsaharienne ?

Il faut rappeler que la malnutrition et l’insécurité alimentaire sont étroitement liées sur la plupart des enjeux de l’environnement et de développement durable. Il s’agit entre autres de la gestion des ressources, la pauvreté en milieu rural et l’adaptation insuffisante au changement climatique. En effet, si la pauvreté et la mauvaise santé sont à la base de l’insécurité alimentaire, ces dernières sont aussi motivées par certains faits ou actes sociaux. C’est le cas par exemple des changements climatiques et l’insuffisance de ressources qui impactent significativement la productivité agricole en Afrique subsaharienne.Les personnes les plus touchées par ce phénomène de l’insécurité alimentaire sont celles qui vivent en milieu rural ou les couches les plus défavorisées en milieu urbain.

Celles-ci font face à une telle réalité, parce qu’elles n’ont pas un revenu suffisant ou ne produisent peut-être pas assez de produits vivriers ou de rente. Les régions ouest-africaines, ce sont les ouvriers agricoles et les agriculteurs qui affrontent souvent cette situation. En pratique, beaucoup d’entre eux vendent leurs récoltes dès la moisson pour subvenir à leurs besoins financiers ou prévenir la détérioration de celles-ci en cas de conservation. Ils mettent en vente leurs produits à moindre coût en ne réservant qu’un peu pour eux-mêmes. Cependant, à l’approche des nouvelles saisons de semences, ils n’arrivent plus à répondre à leurs besoins nutritionnels et les produits vivriers deviennent très chers.

La sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne : des perspectives cruciales

La question de la sécurité alimentaire dans les pays de l’Afrique de l’Ouest nourrit un débat accru dans le rang des experts nutritionnistes, écologistes et agricoles. De l’intervention des uns et des autres, il en ressort que les perspectives de ce programme tournent autour de trois axes fondamentaux. Le premier consiste à éradiquer la pauvreté et contribuer à l’amélioration de la santé des populations. Ensuite, elle devrait faciliter la hausse de la production agricole tout en mettant fin au gaspillage. Enfin, la promotion d’une alimentation saine et sûre pour tous doit promouvoir l’accès équitable des femmes agricultrices aux ressources pour l’épanouissement des familles.

Lisez aussi cet article :   Quel est le salaire d’un professeur d’école ?

Selon les statistiques de la banque mondiale, si les populations investissent plus dans l’industrie agricole, elles pourront impacter significativement le phénomène de la pauvreté. Cet état de choses pourra également améliorer considérablement la qualité nutritionnelle des uns et des autres. La FAO souhaite augmenter à cet effet la production agricole et alimentaire à plus de 70 % d’ici 2050. Cette résolution pourrait entraîner une hausse de la production et de la nutrition dans le monde et particulièrement en Afrique subsaharienne. Tous les regards sont tournés vers l’agroécologie pour éradiquer l’insécurité alimentaire dans cette partie de l’Afrique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *