Les meilleurs poèmes sur la mort d’un être cher : Sélection

poèmes sur la mort d’un être cher

Lorsque l’on vient à perdre un proche, il est nécessaire de formuler quelques phrases pour exprimer notre peine à son endroit. Mais parfois, on a du mal à les formuler soit même. Il est donc préférable de se tourner vers les poèmes déjà écrits par de grands auteurs qui sauront refléter vos peines et vos pensées. Voici dans ce guide la sélection des meilleurs poèmes sur la mort d’un être cher.

Adelphe Froger : Les bienfaits de la mort

À travers cette poésie, Adelphe Froger présente plusieurs réalités de la vie qui représentent une souffrance pour certains. Pour lui, la mort ne représente pas qu’un méfait et peut offrir une liberté ou une certaine paix à ces personnes était fatiguée de leur réalité.

En exemple le premier dit : « Et la grande paix autrefois

Près des mers belles d’indolence,

Au fond des déserts et des bois.

Les seuls frissons du vent sonore

Ils erraient au milieu de la nuit.

Le silence est plus grand encore

Dans ma tombe où rien ne bruit »

Pour lui, la mort lui a offert le réel silence dont il avait besoin.

Un autre dit : « les monts où j’étais, dit un autre

Son couvert de neige ; c’était.

Un pays bien froid que le nôtre,

Où l’on gelait et grelottait.

Quand je suis entré dans la couche

Où les morts dorment à l’étroit,

Nul frisson n’a crispé ma bouche.

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Pourtant il y fait bien plus froid !»

Pour celui-ci également la mort lui a offert la fraîcheur dont il rêvait sans pour autant le crisper.

En résumé, si votre proche disparu a connu un vécu difficile vous pourrez vous tourner vers la poésie d’Adelphe Froger pour expliquer que par la mort il a pu être délivré de toutes ses souffrances de la vie.

André Chénier : Sur la mort d’un enfant

Lorsque vous avez un proche qui est parti à un jeune âge, ce poème d’André Chénier est l’idéal pour vous permettre de bien exprimer vos pensées à son endroit.

«L’innocente victime, au terrestre séjour

N’a vu que le printemps qui lui donna le jour.

Rien n’est resté de lui qu’un nom, un vain nuage

Un souvenir, un songe, une image invisible.

Adieu, fragile enfant échappé de nos bras ;

Adieu, dans la maison d’où l’on ne revient pas.

Nous ne te verrons plus, quand de moissons couvertes

L’axe de l’humble char à tes jeux destiné,

Par de fidèles mains avec toi promenées,

Ne sillonnera plus les prés et le rivage.

Tes regards, ton murmure, obscur et doux langage

N’inquiétez Ont plus nos soins officieux ;

Nous ne recevrons plus avec des cris joyeux

Les efforts impuissants de ta bouche vermeille

À bégayer les sons offerts à ton oreille.

Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous,

Où ta mère a déjà tourné ses yeux jaloux.

Où ta mère a déjà tourné ses yeux jaloux.»

Theodore Storm

Cet auteur essaie de rappeler par cette poésie que la vie ne tient qu’à un fil et que la vie continue malgré tout. Cependant, il explique que le défunt ne cesse pas de vivre à travers nos liens.

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« Comme si la vie n’était que

La combustion d’une bougie !

Pas une seule particule n’est perdue, mais

Nous-mêmes n’allons à rien !

Parce que ce que nous appelons corps et âme

, à peine formé si solidement en un seul,

Se dissout en milliers de particules

Et essaime à travers l’espace désolé.

La même vie règne toujours,

La nature suit son cours éternel  ;

Dans mille êtres nouvellement créés

Ces mille particules surgissent.

Mais l’être est perdu,

Qui n’existait que par leur lien,

Si le hasard ne reconnectez les

Hauts poussiéreux en un seul être.»

Théodore Fontaine

Comme édité ci-dessous, la poésie de Théodore Fontaine exprime le fait que tous les bons comme mauvais sentiments qui accompagnent le mort de son vivant viennent de disparaître et qu’il n’en ait qu’à la dernière étape.

« Toujours plus étroits, doucement, doucement

Les cercles de la vie se dessinent

Rétrécit ce qui se vante et se vante

Espérer, haïr, aimer diminue

Et il ne reste plus en vue que la dernière tache sombre. »

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